• Ce long mois de février

    J’écoute,

    J’écoute dans le camélia rouge et gris

    Le vent qui ne s’arrête pas ;

    J’écoute le vent qui gronde

    Et rebondit sur les tuiles blanchies.

     

    J’écoute,

    J’écoute le crissement des pneus

    Sur le glacis des routes ;

    J’écoute,

    J’écoute ce long mois de février.

     

    Encore quelques flocons,

    Encore la bise aigre,

    Le sifflement des bûches dans la cheminée ;

    Les fumées s’échappent et virevoltent

    Dans une danse de sorcières ricaneuses,

    En rejoignant là-bas, là-bas

    Les grands bois où pleurent

    Les oiseaux apeurés

    Par ce long mois de février. 


  • Commentaires

    1
    Margote
    Lundi 25 Février 2013 à 13:11
    Eh oui de mon lit je regarde tout de blanc vêtue la pelouse qui se moque du tempsLes oiseaux tour à tour se délectentSe laissant aller à leurs jeux instinctifsJe m'incline devant ce bonheur passifNous sommes avares de beaux et chaudsMais il suffit juste d'écouter dame nature
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